Arrivée de Florence

Florence arriva au domaine avec Grosgrain. Elle passa les grilles du château et mit pieds à terre. Tout le long du chemin, elle avait fait la morale à son canasson en lui expliquant clairement qu'il devrait se tenir comme il faut chez Alexandre. A savoir: ne pas mâchouiller les splendides bordures des jardins, ne pas hennir à la première jument qui passe, ne pas se comporter en étalon de première jeunesse face à la garde et surtout! Surtout! Ne pas monter le grand escalier au galop avec elle sur son dos....Grosgrain répondait en soufflant, bien décidé de n'en faire qu'à sa tête comme d'habitude! Elle le tenait par les rennes quand soudain, elle se demanda qui la retenait. Quand elle se retourna, elle vit Grosgrain entrain de mordiller gentiment le bas de sa robe....Une claque sur le museau signifia au terrible canasson que le temps du jeu était terminé. Il s'ébroua un peu et suivit Florence, les oreilles en berne. Un brave paysan courut pour mener l'arsouille aux écuries, pendant que Florence montait les marches du perron. Un garde lui barra le chemin. Souriante, elle lui tendit un parchemin.

Bonjour à vous Messire.
Je suis Florence d'Isle d'Ambroisie.
Pourriez-vous remettre ce plis au Maitre des lieux je vous prie?

Florence attendit sagement les mains croisées devant elle qu'on fasse prévenir Alexandre de sa visite. Elle en profita pour admirer les armoiries de la famille et la délicatesse de la décoration du grand hall.

Un garde arriva en trombe dans le bureau où Alexandre se trouvait. Le commis remit au jeune homme le plis délivré selon lui par une belle dame à l'entrée du domaine.
Curieux de nature, Alex ouvrit le plis. Un grand sourire s'étala subitement sur ses lèvres et il décida d'aller lui-même accueillir comme il se devait la belle Péronnaise.
Le jeune homme sortit rapidement de son bureau et se rendit dans le hall où la belle l'attendait.
Il l'observa un instant. Les belles boucles descendaient en cascade sur sa belle robe d'un vert émeraude, reflet parfait de ses beaux yeux. Il se sentit défaillir un instant mais se porta finallement à sa rencontre, reprenant son courage à deux mains et tentant de ne pas laisser la joie transparaître dans son sourire comme dans ses yeux. En vain.
Il fit une belle révérence appuyée devant la douce et la salua de sa voix veloutée:

Bien le bonjour belle dame.
Le voyage a-t-il été agréable?

Il fit un grand sourire et prit Florence dans ses bras.

Tu m'as manqué... Ca faisait trop longtemps que nous ne nous étions pas vus.

Florence vit le maitre des lieux arriver vers elle. Un large sourire éclaira le visage de la jeune femme. Cela faisait quelques jours déjà qu'ils ne s'étaient pas vus. Il semblait content de sa visite. Elle était émue de se retrouver ici même. Bien des fois elle avait voulu franchir le pas mais avait toujours renoncé au dernier moment. Elle avait sur ses épaules la cape blanche dont Alexandre lui avait fait cadeau le jour de la venue du Roy. Elle le regarda et lui trouva bonne mine. Il fallait avouer qu'Alexandre était très bel homme. Florence ne laissa rien paraitre de son émois. Seul un sourcil légèrement relevé et un sourire avenant seraient perçu par son hôte. La jeune femme se plongea dans une révérence respectueuse. Ses mains tremblaient un peu.

Messire d'Appérault.

Florence se releva et croisa le regard azur qu'elle connaissait bien. La bienséance aurait voulu qu'elle s'en tienne aux convenances mais la joie de revoir Alexandre lui fit perdre toute envie de n'être qu'une " Dame".
Elle couru vers lui et se jetta dans ses bras en riant tout en lui déposant un baiser sonore sur la joue

Pardonne -moi Alexandre.
Mais je suis si heureuse de te revoir.
J'espère ne pas t'avoir offensé!?

Elle le regarda un peu craintive et se redressa dignement. Mais Alexandre la prit dans ses bras et lui murmura une phrase qui la fit sourire. Elle leva ses grands yeux pour apercevoir le regard qui n'avait cesse de la hanter.

Toi aussi tu m'as manqué.

Alex sentit une douce chaleur l'envahir. Elle était enfin venue...
Il l'écouta avec attention et affection:

Pardonne-moi Alexandre.
Mais je suis si heureuse de te revoir.
J'espère ne pas t'avoir offensé!?

Ne t'en fais pas pour ça Florence... Tu es là et c'est tout ce qui compte.
Que dirais-tu d'une petite visite?

Il lui sourit tendrement et lui offrit son bras. Le jeune homme remarqua la cape qui revêtait les épaules de la douce. Celle qu'il lui avait offert lors du défilé royal. Son sourire s'agrandit encore. Alexandre admira une fois de plus les belles prunelles d'un vert émeraude et admira les belles courbes du visage angélique de la douce Péronnaise. Elle n'avait rien perdu de sa beauté, bien au contraire. Il fut une fois de plus touché par la magnifiscence de l'apparence de Florence et bien plus encore par la beauté lumineuse qui irradiait de son âme.
Un éclair de joie passa sur ses yeux et il regarda avec tendresse la douce, attendant son bon vouloir pour lui faire visiter les lieux.

Florence ne se fit pas prier et posa sa main sur le bras d'Alexandre. Leurs regards en disaient plus que les simples mots qu'ils réussissaient à prononcer l'un et l'autre. Sous l'oeil attentif et étonné de la garde, Florence releva la tête sourit. Elle emboita le pas d'Alexandre pour visiter l'immense demeure qu'il avait restauré depuis peu de temps. Elle ne fut pas surprise de découvrir raffinement et finesse dans le choix des lourdes tentures de velour ou encore sur les tapisseries Flamandes que des lissiers chevronnés avaient confectionner avec gout. Elle jetta un œil surpris sur l'une des tapisserie. Un jeune couple était mis en scène dans un tableau de chasse et représentait curieusement deux jeunes gens qu'elle connaissait fort bien. Elle regarda Alexandre interdite. Ce tableau avait pour figurants le Maitre des lieux et une petite personne aux yeux verts.

Alex?

Florence pointa du doigt poliment la tapisserie.

Alex lui fit visiter le grand parc, les domaines annexes, les multiples pièces et couloirs jalonnant le château. Le jeune homme sentit la main de la douce frémir sur son bras. Il jeta un regard interrogateur au soudain ettonement de la belle et l'entendit dire en montrant du doigt une tapisserie:

Alex?

Il observa ce qui retenait l'attention de la douce. C'était une magnifique tapisserie les représentant tout deux lors d'une scène de chasse. Il sourit à cette évocation et se souvint l'avoir demandée au maître tisseur s'étant chargé de la restauration du domaine.
Le jeune homme se retourna vers Florence, un sourire gêné sur ses lèvres. Il se pencha vers elle et murmura:

Je te pries de m'excuser, je ne voulais pas te faire de mal. Mais je dois t'avouer que je n'ai jamais pu oublier l'amour qui me lie à toi. Et ce, malgré mes efforts, malgré ma volonté.
Je suis impardonnable, jamais je n'aurais dû faire réaliser cette oeuvre. Je la ferai enlever si tel est ton bon plaisir mais jamais je ne pourrai oublier l'affection que j'éprouve à ton égard.

Alexandre observa la jeune femme, le rouge lui montant aux joues d'avoir négligé ce détail et qui risquait de tout gâcher. Anxieu, il tenta d'adresser un sourire à la jeune et belle Péronnaise qui faisait chavirer son coeur.

Florence leva les yeux à nouveau. L'œuvre était magnifique, tissée de fils d'or et de soie, les couleurs chatoyantes étaient bien représentées...Et le jeune couple aussi d'ailleurs. Le pincement au coeur qu'elle ressenti raviva des souvenirs emprunt de bonheur et de tristesse à la fois. Sa main se serra un peu plus sur le bras d'Alexandre. Jamais elle n'aurait pensé qu'il aurait voulu conserver un souvenir du passé même si les plus habilles lissiers y avaient penchés leurs talents prestigieux. Il se pencha vers elle et murmura.

Je te pries de m'excuser, je ne voulais pas te faire de mal. Mais je dois t'avouer que je n'ai jamais pu oublier l'amour qui me lie à toi. Et ce, malgré mes efforts, malgré ma volonté.
Je suis impardonnable, jamais je n'aurais dû faire réaliser cette œuvre. Je la ferai enlever si tel est ton bon plaisir mais jamais je ne pourrai oublier l'affection que j'éprouve à ton égard.

Amour, affection......Voilà des mots qu'elle ne s'était plus permise d'entendre depuis un moment. Elle ne quittait pas la tapisserie des yeux. De ses doigts elle caressa les fils de soie et chercha le regard d'Alex.

Non. Cette œuvre est splendide.
Je ne sais par quel miracle ce lissier a réussi à la rendre si belle, si fine.
Il serait dommage de la décrocher. Mais Alexandre....Les mots que tu prononces sont peut être....

Leurs regards se croisèrent. Étrangement, elle se sentait parfaitement à l'aise.
Pourquoi? Elle aurait du pourtant émettre de la réserve, s'encourir au plus vite, prendre des distances. Mais non! Elle était bien, sereine, confiante au bras de cet homme qui posait un regard sur elle. Elle se souvenait de leurs rires, de leurs chamailleries, de Péronne, d'Arras, de la cathédrale....

Alexandre d'Appérault, vous êtes l'homme le plus séduisant d'Artois. Le saviez-vous?

Alex leva les yeux vers la belle Florence. La douce chaleur qui l'avait envahi un peu plus tôt s'était transformée en feu brûlant aux paroles de la douce. Il n'osait espérer depuis bien des jours, songeant encore et encore aux bons moments passés avec Florence. Le jeune homme plongea son regard dans l'océan émeraude des prunelles de Florence. Ses sentiments pour elle étaient inchangés malgré ses efforts, malgré toutes les tentatives qu'il avait réalisé...

Alexandre d'Appérault, vous êtes l'homme le plus séduisant d'Artois. Le saviez-vous?

Alexandre songea à leurs conversations sur la politique comtale, à leurs rires, aux débats enflammés sont ils avaient le secret, aux longs moments penchés sur des dossiers ou passés à parcourir la campagne dans une longue cavalcade. Il répliqua:

Je ne sais pas si c'est le cas mais une chose est certaine, vous êtes la plus belle de toutes, douce Florence.

Il prit doucement les mains de la belle Péronnaise et la regarda dans les yeux.
Alors il osa, il se pencha doucement vers la douce Florence et lui donna un long et tendre baiser... Allait-elle le repousser? Allait-elle le gifler pour son affront? Aristote seul le savait...

Florence avait toujours été la complice du jeune homme. Dans le grand bureau, ils discutaient des heures durant jusqu'à ce que Florence s'endorme à moitié sur la lourde table de chêne, réveillée quelques instants plus tard par Alexandre en pleine forme qui venait d'avoir une idée nouvelle! Elle le poursuivait alors en lui lançant les parchemins qui lui tombaient sous la main. Il s'enfuyait en riant, la taquinant au passage. Il arrivait même à la mettre en colère quand il lui subtilisait un dossier qu'elle étudiait avec conviction. Il riait et portait le document à bout de bras pendant que Florence tentait de l'attraper et sautant le plus haut qu'elle pouvait. Il lâchait alors le dossier pour porter Florence à bout de bras en riant de plus belle.
Au parc, elle passait son temps à lui faire réciter les discours officiels qu'il devait connaitre par coeur. Mais s'il avait décidé ce jour là de ne rien retenir des dires de la belle, il s'adossait distraitement à un arbre en mâchouillant un épis de blé, le regard taquin. La jeune femme s'épuisait alors à le faire parler mais le peu qu'elle obtenait, était des boutades ou des compliments sur sa tenue. Elle partait alors les bras ballant en criant sa colère. Il éclatait de rire en la rattrapant et en la faisant tourner dans ses bras. Lors des réunions, elle trouvait refuge sur l'épaule d'Alexandre quand ses yeux ne pouvaient plus restés ouverts. Il passait un bras bienveillant autour de ses épaules et la gardait serrée contre lui.

Je ne sais pas si c'est le cas mais une chose est certaine, vous êtes la plus belle de toutes, douce Florence.

Elle sourit à ce compliment habituel mais ouvrit grand les yeux quand elle vit son visage s'approcher du sien. Il l'embrassa alors avec une douceur et un amour intense. Elle ne pu que fermer les yeux tant son coeur battait et lui faisait mal. Quand les lèvres d'Alexandre quittèrent les siennes, elle posa son front contre son épaule. Le souffle court, elle n'avait pas envie de parler. Elle aurait voulu fuir pour éviter une douleur supplémentaire à son coeur. Pourquoi, elle ne su pas, elle enlaça le cou du jeune homme, retrouvant les bras protecteurs qu'elle avait connus quelques temps auparavant. Elle aurait voulu ne plus bouger, ne plus le quitter.
Elle lui murmura juste.

Emmène moi loin de tout cela......Loin de la lourde réalité.

Quand bien même Alex l'aurait voulu, il n'aurait pu se retirer tant son coeur battait. Une puissante vague de joie l'envahit. Jamais, jamais il n'aurait pu espérer cela un jour...
Le jeune homme se souvint des trop fugaces instants passés avec la douce Florence, autant de bons moments passés à étudier des dossiers, discuter sur le sens de la vie ou imaginer les perspectives d'avenir... Aujourd'hui, il n'en désirait qu'un seul, peu importe les conséquences, peu importe les avis et railleries. Il retira ses lèvres et plongea son regard azur dans l'océan ver des pensées de la belle... Il se souvint en un éclair des nuits entières passées à préparer programmes et discours, aux longues réunions, aux cavalcades effrénées et aux douces promenades dans la douce campagne Péronnaise... Alexandre prit la jeune femme dans ses bras et la sentit enlacer son cou. Il aurait aimé que cet instant dure à jamais, que cette douce sensation ne le quitte plus. Il l'entendit murmurer à son oreille:

Emmène moi loin de tout cela......Loin de la lourde réalité.

L'un de ses éternels sourires apparut sur les lèvres du jeune homme. Dans un souffle, il répondit:

Croyez-vous que ce soit bien raisonnable, belle dame?

Alex ferma les yeux et répliqua une fois encore:

Après tout, qu'importe... Je ferais n'importe quoi pour vous...

Une douce chaleur l'envahit, effaçant les doutes, les craintes. Le jeune homme ressera son étreinte sur la douce, comme s'il avait peur qu'elle ne parte, fugace souvenir d'un rêve merveilleux.

Elle senti une douce chaleur envahir son corps quand il la serra dans ses bras. Un doux frisson lui parcouru l'échine jusqu'au bas de son dos. Le souffle chaud qui parcourait sa joue la fit frissonner d'avantage. La phrase qu'il prononça la fit sourire à son tour. Non! Il avait raison, rien n'était raisonnable! Ni sa présence icelieu, ni leur comportement, ni les mots qu'ils échangeaient avec passion. Quand soudain la voix d'Alexandre devint plus rauque, plus sensuelle encore, la jeune femme cru qu'elle allait perdre connaissance.

Après tout, qu'importe... Je ferais n'importe quoi pour vous...

Il resserra encore son étreinte. Le souffle coupé par l'émotion qui grandissait en elle l'immobilisa quelques instants. Fébrilement, ses doigts caressèrent la nuque dont la chaleur la fit tressaillir. Jamais elle n'avait ressenti tel trouble en la présence d'Alexandre. Avec une douceur infinie, elle laissa ses mains caresser le torse du jeune jeune homme pour finir leur course sur les battements d'un coeur qu'elle percevait sur sa paume. Ses yeux cherchèrent le regard qu'elle connaissait mais elle y découvrit une passion et un désir non feint. Elle ne pu que murmurer un seul mot.

Alex...

Alex sentit les doigts de la douce Florence effleurer sa nuque, il la sentit tréssaillir à son contact... Troublé, le jeune homme observa la belle Péronnaise... Jamais elle n'avait été plus belle, jamais ses yeux n'avaient autant brillé. Il sentit la paume de la jeune femme presser sur son coeur alors il prit conscience de la vitesse des battements qui pulsaient en lui. Alexandre songea à se sentiment qui lui brûlait l'âme depuis des mois... Oui il aimait Florence plus que tout. Il ne désirait plus la quitter, ne voulait même pas y songer...
Le jeune homme, plongé dans ses pensées, entendit un faible murmure, comme un souffle brûlant et pesant contre son coeur:

Alex...

Il caressa la magnifique chevelure de la belle Florence, profitant de cet instant magique. Prenant son courage à deux mains, il déposa un nouveau baiser, plus intense que jamais, sur les douces lèvres de Florence. Il murmura, le souffle coupé par l'émotion:

Je t'aime tant...

Etourdie par l'intensité du moment, elle répondit à ce baiser ardent en s'abandonnant un peu plus. La passion qui la dévorait semblait être partagée.
Elle tremblait à présent. Plus rien ne comptait pour elle à part ce baiser, les bras qui l'enlaçait et la douceur brutale qui prenait possession de sa bouche. Les yeux clos, la tête légèrement penchée, elle savourait le baiser d'Alexandre comme jamais. Elle senti ses lèvres trembler sur les siennes, elle le senti lui, fébrile et aimant. Elle sentait ses mains caresser ses cheveux....Ils étaient seuls au monde. Ivre, elle se sentait faiblir sous cet amour trop intense. Les lèvres douces la quittèrent un instant pour murmurer à son oreille:

Je t'aime tant...

Alors elle se libéra de toute retenue. De ses bras, elle enlaça ses épaules et avança fébrilement les lèvres juste assez pour qu'elle puisse prononcer quelques mots qui lui venait du plus profond de son coeur. Elle lui appartenait entièrement, corps et âme. Étroitement enlacés, leurs corps respectifs ressentaient la chaleur de l'autre.

Je t'aime Alexandre plus que tu ne peux l'imaginer.....

Sans attendre de réponse, elle l'embrassa passionnément, laissant les mains du jeune homme serrer sa taille jusqu'à lui en faire perdre le souffle. A nouveau, elle chercha ses lèvres jusqu'à obtenir un baiser emplis d'amour. Il s'enhardissait, elle s'abandonnait. Il se fit plus pressant encore, elle répondit à ses baisers par de tendres caresses. Elle savourait ses mains parcourant son corps. La folle passion qui les envahissait tous deux était plus grisante et plus merveilleuse que jamais.

Alexandre s'abandonna totalement, cédant à l'intensité du moment, oubliant les soucis de la vie courante, oubliant ses devoirs, ses charges. Il sentit les lèvres de la belle Florence contre les siennes, céda sous la douceurs des caresses. Le jeune homme en était désormais certain, il se consumait d'amour pour la douce, ferait tout pour préserver et faire prospérer ce sentiment. Une douce chaleur l'étourdissait... il chancelait comme s'il était ivre... était-ce cela l'amour? Il ne pouvait le dire... trop préoccupé par la douceur de la peau de la jeune femme ondulant sous l'effleurement de ses doigts.

Je t'aime Alexandre plus que tu ne peux l'imaginer...

Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, encore et encore... Alexandre se rendit soudain compte du lieu où il se trouvait, de la proximité des gardes dans une pièce attenante, de la capacité de n'importe qui de les surprendre dans le grand hall...
Il se recula à regrêt et prit tendrement les mains de la douce Florence. Il se pencha lentement et déposa un long et passionné baiser sur ses lèvres avant de lui chuchoter doucement:

Nous devrions peut-être poursuivre cette... conversation dans les jardins avant que quelqu'un ne gâche cet instant...

Alex prit tendrement la main de la douce dans la sienne et montra une petite porte dérobée, aboutissant directement dans les magnifiques jardins du doamine.

La jeune femme sourit et acquiessa. Elle regarda la garde en rougissant et suivit Alexandre sans mot dire. Il l'entraina dans les jardins vers un endroit qu'il chérissait tout particulièrement et qu'il gardait jalousement pour lui seul.