Arrivée des invités

Nouvel arrivant Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 11/04/2009

Lhyse Arriva timidement . elle est heureuse d'etre au bal ! regarda les Autre invité et se rend compte qu'elle ne connaissait pas grand monde. Elle s'introduit dans la salle de bal , elle regarda la salle et la trouva magnifique , elle etais sous le charme de cette pièce. Elle se dirigea vers alex et Flo les salua et les remercis de l'invitation . Lhyse se diriga vers les personnes qu'elle connaissé les salua et dit bonjour aux autres .

Nouvel arrivant Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 02/04/2009

Nabel, toujous accroché au bras de sa marraine, vit tout le monde se dirigeait vers une autre salle. La salle de bal avait était ouverte et elle avait d'aller la visiter !

Elle apercu Methea, Vero et Darflex y aller ainqi sue Kalon et Louvea.
Sa marraine avait l'air de chercher quelque'un, peut être son chef. Mais il n'était point là, il devait surement être dans l'autre salle.

Nabel timide mais impatiente pris donc sa marraine et tout sourire l'entraina vers le bal...

Allez on y va ?

Tout en buvant son verre, Darflex regarda sa douce en levant ses sourcils et dit :

Ho ..heu oui allons y ^^, allons danser je vous montrerai les pas que l'on m'a appris en lusitanie ^^

il reposa son verre et alla au bal.

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

[suite]

Ils pénétrèrent dans la pièce qu’ils traversèrent pour s’éloigner des festivités. Il y régnait un calme apaisant, seuls un filet de musique et quelques éclats de voix étouffés venaient perturber le silence. Il se mit face à sa cavalière et tendit la main vers elle.

M'accompagnerez vous sur cette danse ?

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Vulya avait suivit Gabriel jusqu'à la pièce voisine. Ce fut un soulagement pour elle que d'échapper à la foule.
Elle s'approcha tout près, lui prenant la main:

Avec plaisir..

Elle passa son bras sous celui de Gabriel allant accrocher sa main sur son épaule, l'autre main toujours posée sur la sienne.
La robe qu'elle portait, aussi magnifique soit elle malgré sa simplicité, n'était en rien faites pour une valse... elle opta donc pour un slow calme au cours duquel ils discuteraient tranquillement.
D'un regard perçant elle se plongea dans les yeux de son cavalier ne sachant trop comment aborder la discussion.
Après des débuts aux allures crispées, Vulya fini par peu à peu s'amadouer à cette danse commençant à s'y sentir à son aise.
D'une voix douce et sensuelle malgré elle, un tas de question émana de sa bouche tant la curiosité de la jeune femme envers ce jeune homme fût attisée.

Puis-je savoir où résidez vous? je n'ai nullement l'intention de m'inviter chez vous ne vous tracassez pas.
Y a-t-il une autre raison a votre venue ici mis à part l'accompagnement de Dame Ysa?

Elle lui sourit tendrement sans arrière pensée bien entendu n'osant poser des questions personnelles..

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Le contact de la peau douce contre sa main le fit frissonner. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas ressenti cette sensation, c’était agréable et fort troublant. Le frisson se poursuivit quand la jeune femme passa la main dans son dos, puis sur son épaule. Il avait oublié les émotions que pouvait provoquer le contact d’une femme, aussi chaste soit-il. Il laissa sa cavalière imprimer le rythme, les premiers pas étaient indécis, elle avait l’air aussi gêné que lui. Puis il la sentit peu à peu se détendre. Il essaya lui-même de savourer l’instant présent et se laissa emporter, chassant son embarras.

Pendant qu’ils tournoyaient lentement sur le parquet poli, le jeune Champenois oublia ses soucis. Il n’y avait plus que de magnifiques yeux verts dans lesquels il se perdait, le contact d’un corps qui compensait un peu ce qui lui avait tant manqué, un parfum sensuel qui envoutait son esprit et le frôlement léger du tissu qui accompagnait leurs mouvements. Il avait passé tellement de temps avec un poids sur les épaules qu’il avait soudain l’impression de flotter. Pour parfaire ce ballet de sensations, une voix douce brisa le silence. Il répondit sur un ton légèrement rauque.

J’ai toujours vécu à Compiègne. ... Il sourit à la remarque de la jeune femme ... Je vous y convie volontiers, vous n’aurez pas à vous inviter.

Il réfléchit quelques instants en contemplant le visage de sa partenaire avant de poursuivre :

Outre le fait d’accompagner ma grand marraine, je suis venu par curiosité. Je sers la famille Appérault et j’ignorais qu’une des branches de leur arbre généalogique avait poussé en Artois. ... Il hésita un peu, un voile de tristesse passa malgré lui sur son visage … En vérité Ysa m’a amené pour que je me change les idées, enfin je pense. La vie n’est pas toujours simple. Même si je n’ai pas le cœur à la fête j’ai joué le jeu …

Il marqua une pause, cessant de danser mais sans lâcher sa cavalière. Immobile, les yeux dans les yeux, il ne put retenir ses mots.

… et je ne regrette pas.

Sur quoi il entraîna de nouveau Vulya sur un rythme langoureux.

Permettez que je vous retourne votre question. D’où êtes-vous ?

D’autres interrogations brûlaient sa curiosité, cette question banale servit d’entrée en matière.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Chaque mouvement de la jeune femme étaient accompagné par ceux du jeune homme. A les regarder l'ont aurai pu les penser partenaires depuis la nuit des temps. Leur danse résonnait comme une symphonie mélodieuse où l'orchestre s'épanouissait en harmonie sur un rythme sans faille.
Elle était si concentrée sur lui qu'un battement de ses sils n'aurai pu lui échapper.

Les voix de la pièce d'a côté se confondaient dorénavant avec le décor musical. Les bougies qui servaient à éclairer la pièce à leur arrivée se mourraient une à une laissant place à une lumière tamisée des plus chaleureuse, la Lune venant prendre le relai..
Les yeux plongés dans ceux de son cavalier, elle remarqua que ceux là scintillaient mais ne pu discerner si ce fut de bien être et de bonheur ou tout simplement si il reflaitaient la lueur des flammes encore présentes..

Lorsque celui ci marqua un arret elle fut submergée par ce regard.. Comme hypnothisée elle n'arriva pas à reagir. Cette seconde lui parut comme le temps qui s'arrete où un long silence prend place où l'on ne veut surtout rien faire pour qu'il puisse durer le plus longtemps possible... Elle entreouvrit les lèvres pour dire quelque chose qui ne ressortit que par un bruit sourd et incompréensible. Son regard resta ancrée à celui de son danseur, sa bouche suspendu.. Elle ne pu se ressaisir qu'au moment où celui ci repris la danse..

Un sourire se dessina en coin de ses lèvres voluptueuses lorsqu'elle apprit qu'il furent voisin depuis toujours. Puis, s'approchant un peu plus près de lui, plaçant son menton au dessus de son épaule, effleurant plus ou moins par accident leurs joues l'une contre l'autre, d'une voix toute basse d'un timbre plus faible mais tout aussi doux que le précédent, elle lui dit:

Bien je suis de la ville voisine a Clermont mais je vais d'ici une dixaine de jours prendre les chemins du royaume pour me trouver un endroit plus approprié à mon sale caractère... J'ai réussit à me réconcilier avec pas mal de gens ces derniers jours mais là où je vis il faut être formaté comme eux.. sinon on dérange.

Dites moi vous avez des obligations qui vous lient à la Champagne? Personnelles ou professionnelle?

Sa question pouvant se valoir indiscrète, elle espera qu'il ne lui en tiendrai pas rigueur et, elle recula legerement sa tête afin de se replonger dans les fenêtres de son âme, ses yeux...timidement.

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Quand leurs corps se rapprochèrent et que la joue de la jeune femme effleura la sienne, son cœur s’emballa ; il ne croyait plus cela possible, mais le destin réserve toujours des surprises. Non ! Ce n’était qu’une illusion, une soirée bien trop parfaite comparée à la vie réelle, de celles qui troublent les âmes fragiles et donnent de faux espoirs. Elle quitterait bientôt la Champagne, elle le lui avait dit, il ne voulait pas se brûler à nouveau les ailes. Il se sentait si bien, pourquoi se torturer avec de sentiments contradictoires, il devait simplement vivre cet instant sans retenue et ne rien attendre de l’avenir. La Clermontoise se recula légèrement, le fixant – l’envoûtant – avec son regard émeraude. La réponse du jeune homme était à peine audible.

Oui, on dérange ... il sourit, il avait toujours apprécié les femmes de caractère, lui même n'était pas le dernier des râleurs ... je vous comprends, je connais la réputation des habitants de Clermont.

La question qu'elle lui posa le surpris, il avait de nombreuses fois songé à quitter sa terre natale mais il ne l'avait jamais fait.

Quelques fonctions m’obligent à rester sur le sol champenois, mais rien qui me passionne vraiment et dont je ne puisse démissionner.

Il savait très bien ce qui l’avait toujours retenu en Champagne, il y avait eu deux femmes, un amour impossible et sa marraine. Aujourd’hui il n’y avait plus que sa marraine.

En réalité, si je reste en Champagne, c’est pour Ysa. Nous sommes très proches l’un de l’autre, c’est plus que ma grand marraine, c’est une confidente, c’est mon âme sœur. On pourrait nous croire amant mais ce n’est pas le cas, ensemble nous sommes libérés de toute passion. Nous nous comprenons à demi-mot, d’un simple regard parfois, nous partageons nos joies et nos peines depuis longtemps. Je lui ai promis de ne pas l’abandonner, tant qu’elle n’aura pas trouvé le bonheur je ne pourrais me résoudre à la laisser.

Il en avait déjà trop dit, dans la situation actuelle cela ne devait pas être agréable pour Vulya d’entendre parler d’une autre femme. L’atmosphère de la salle se fit plus intimiste. La lumière tamisée qui éclairait difficilement la pièce empêchait de voir nettement le visage de la jeune femme. Un jeu d’ombres sur ses traits délicats laissait apparaître tantôt un sourire, tantôt un œil brillant, tantôt des lèvres voluptueuses et tentantes. Le jeune homme était troublé ; sa vie était trop instable, alternant les minutes d’allégresse aux heures de déprime, pour qu’il puisse se permettre d’ouvrir son cœur. Pourtant cette stabilité, c’est une femme qui la lui avait prise … et si une autre la lui rendait. Vulya n’était peut-être que la cavalière d'un soir, mais elle était la preuve qu’il y avait encore un espoir, une infime possibilité de toucher au bonheur.

Pour lui faire comprendre que dans l’instant il n’y avait qu’elle, et malgré sa résolution de ne tisser aucun lien, il la serra contre lui, frôlant sa joue comme elle l’avait fait plus tôt, puis il ferma les yeux pour mieux sentir le contact de sa main dans la sienne, pour mieux sentir le mouvement gracieux de son corps. Ses lèvres, si proches du cou de la belle, brûlaient d’envie de la goûter. Il les approcha et effleura sa peau douce à plusieurs reprises mais il se retint d'aller plus loin, il craignait qu’un geste mal interprété ne gâche cet heureux moment. Il se contenta de se laisser envahir par ce désir et s'en satisfit.

Après quelques tours de danse, il rouvrit à nouveau les yeux, leurs pas les avaient amenés près d’une fenêtre à travers laquelle filtrait un rayon de lune. Il désirait lui poser une autre question, il s’écarta légèrement pour lui parler en face, il fut surpris par ce qu’il vit et, la tenant fermement dans ses bras, il cessa sur le champ de bouger. Le visage de sa charmante partenaire était entièrement éclairé par le pâle rai de lumière qui révélait sa beauté sauvage. Bouche entrouverte, il était incapable de sortir le moindre le mot. Son regard balayait les traits de la jeune femme, glissant de ses lèvres sensuelles à ses yeux captivants, de ses yeux captivants à ses lèvres sensuelles.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Vulya ne connaissait par du tout la réputation des gens de Clermont etant elle même clermontoise.. elle aurai été ravit de l'entendre.
Cette soirée frôlait la perfection.. La jeune femme ne s'était pas sentit si bien depuis des décennies mais forcément, c'était trop beau pour durer.

Lorsque le sire parla d'Ysa de la sorte elle ne pouvait que le comprendre vivant exactement le même genre de relation avec z@bor@.. Mais elle n'avait jamais pensé être confronté à une telle situation un jour..
Elle se mit a se souvenirs de la rage qu'elle avait éprouvé envers Ysa lorsqu'elle eut cru qu'Hanyin et elle furent bien plus qu'ami... Ce soir même elle ne pouvait point réagir de la même manière vu que ce sire lui etait beaucoup moins familier que Hany.
Enfin bref.. son infime espoir venait de s'envoler.. son coeur alla s'enfuir sous des montagnes de roches impénétrables... le débuts des hostilités recommenceraient quand elle quitterai ce fichu bal.. gare a ceux qui viendront la titiller.

Un truc dans les paroles de Gabriel la dérangeait... "je la quitterai quand elle aura trouvé le bonheur..". Ysa était mariée a sa connaissance alors elle ne voyait pas trop ce qu'il y avait encore a attendre...
Elle haussa les épaules ne voulant même pas se donner la peine de comprendre.
Arrivée à la fenêtre elle fixa Gabriel d'un regard froid et nostalgique. Elle se tourna face a la fenêtre regardant les étoiles en pensant a falbala et hanyin et lança tout bas:
Pfff même de la haut vous n'êtes pas fichu de me protéger...
Son coeur se serra.. elle voulait qu'une chose à l'instant présent aller dans les bras de Zab pour qu'il la réconforte.. Elle en désirait une autre également mais celle là n'était même plus envisageable.

Elle se tourna de nouveau vers Gabriel et, tout en déposant un tendre baiser sur sa joue elle ajouta:
Je vous souhaite une bonne fin de soirée messire.. merci de m'avoir rappelé qu'on était en plein conte de fée et qu'en effet ce n'est plus de ce monde...

Elle tourna les talons et alla se prendre un verre. Elle le bu d'une traite et explosa littéralement le pied du verre en le reposant un tentiné trop fort.. Alant s'assoir sur un canapé elle recroquevilla ses genoux contre son visage, les enlaça de ses bras puis pensive regarda Gabriel un peu plus loin..

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Alors qu’il la dévisageait, le regard de la jeune femme se fit plus froid, puis elle quitta ses bras pour se perdre dans le ciel étoilé. Elle prononça tout bas quelques mots qu’il ne put comprendre. Se retournant vers lui, elle lui souhaita une bonne fin de soirée avant de s’éloigner. En réalité la soirée était terminée pour lui, c’est du moins ce qu’il ressentait. Il n’avait plus qu’à retourner à sa solitude, comptant sur sa marraine pour arrondir les angles. Il contempla à son tour les étoiles, dont une en particulier qui réveilla en lui de tendres souvenirs, avant que la souffrance de nouveau n’emplisse son cœur. Parviendra-t-il un jour à la remplacer, à se créer d’autres souvenirs dont l’issue serait heureuse ? Il en doutait maintenant, l’espoir qu’avait éveillé Vulya venait de s’effondrer. Tout ce qu’il avait à offrir, il n’avait plus qu’à l’enfouir de nouveau ; le poids qui pesait sur ses épaules refit son apparition.

La remarque de la jeune femme résonnait encore dans sa tête. Elle lui avait provoqué un pincement au cœur. La vie n’est pas un conte de fée, mais ne pouvait-il connaitre le sien au moins le temps d’une soirée et en récolter les fruits pour le reste de son existence. Il lui sembla que non, après tout il valait mieux que les choses soient claires dès maintenant. Pourtant il ne comprenait pas la réaction de la jeune femme. Il ne lui en voulait pas car il avait eu ce qu’il désirait, quelques instants pour s’évader, pour se sentir revivre, une illusion de bonheur. Il se dit qu’il avait bien fait de ne pas attendre plus, sinon la chute aurait été trop brutale, voire même fatale. Pourtant la vue de la Clermontoise s’éloignant de lui l’avait atteint plus qu’il ne l’aurait cru, il avait peut-être dépassé les limites qu’il s’était lui-même fixé.

Il était toujours face à la fenêtre quand un bruit de verre cassé le fit sursauter. Il se retourna et aperçut Vulya qui se déplaçait silencieusement dans la semi obscurité. Il la suivit du regard jusqu’à un divan où elle se recroquevilla. De prime abord, c’est la mélancolie qui se dépeignait sur le visage de la jeune femme qui avait retenu son attention, aussi la position qu’elle venait d’adopter l’attira irrésistiblement. Ne connaissant pas son passé il ne pouvait la comprendre, mais il avait l’impression de savoir ce qu’elle ressentait, il se sentit l’envie de la réconforter et d’être réconforté. Elle le fixait, il s’approcha doucement.

Veuillez m’excuser de vous avoir blessé. Me permettez-vous de vous tenir compagnie ?

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Douleur, rage, peine voilà ce qui submergeait le coeur de la jeune femme.
Le temps d'une danse , dans ses bras, elle ressenti son coeur battre après avoir été profondément meurtri à deux reprises..
Le premier s'était exilé, le second était décédé.. qu'adviendrait-il du suivant?
Les yeux rivés sur son hypothétique cavalier, elle se rappela qu'elle n'avait rien à offrir si ce n'est qu'un rêve pathétique d'amour... dans un duché lointain au du moins autre que la champagne, un caractère volcanique et une intimité très différente de ce qu'elle laissait percevoir au monde.

Bien que ce soir, lorsqu'elle croisa son regard, elle fut attirée vers lui tel un aimant oubliant de se mettre sur ses gardes.. La mort de sa meilleure amie et son fiancé l'avait rendu vulnérable et rien que pour cela elle se détestait bien qu'elle savait pertinemment que ça ne durera pas et que dans quelque temps elle se montrera encore plus hargneuse qu'auparavant..
Celui qui savait la toucher et la rendre douce n'était plus.. et celui qui ce soir venait de lui faire ressentir une grand bouffée d'air pur s'éloignait de sa vie aussi vite qu'il y était entré.. tout du moins c'est ce qu'elle ressentait.

Pas à pas une ombre avança vers elle.. ne l'ayant quitté des yeux elle savait qui se cachait derrière cette masse noire. Lorsqu'il fut debout face à elle devant ce canapé lui demandant des excuses elle s'en voulu d'avoir réagit de la sorte mais, comme ils disaient a Clermont, elle remuait ciel et terre pour un rien. Les gens l'énervait a dire cela "un rien..", ce n'était tout de même pas sa faute si elle mettait tout son coeur a faire et vivre des choses dont les autres se fichent éperdument et si tout ce qui la touche lui fait provoquer un ouragan... Elle était trop vrai...cela lui faisait trop souvent défaut mais elle ne savait faire autrement.

Elle se leva doucement, le dévisageant longuement sans un mot... Le bout de ses doigts vinrent se poser sur son visage puis, elle les laissa glisser doucement perdue dans son regard... Son autre main effleura celle de Gabriel avant de retourner s'assoir.

Volontiers...

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

La furtive caresse de la main de Vulya sur la sienne le rassura et il se laissa guider jusqu’au divan. Il vint s’assoir près d’elle, bascula la tête en arrière et étendit les bras sur le dossier sans toutefois toucher la jeune femme, il avait laissé suffisamment de distance que pour le bout de ses doigts repose juste au-dessus de l'épaule la plus proche de Vulya. Ils restèrent tous deux silencieux pendant quelques minutes. Il percevait le souffle de sa voisine, il sentait son parfum, et parfois ses longs cheveux venaient frôler l’extrémité de sa main posée sur le dossier. Tous ces signes de la présence d’une femme, qui plus est d’une femme qui lui plaisait beaucoup, ravivaient en lui d’intenses émotions. Elles tranchaient nettement avec le gouffre de solitude qui l’avait englouti quelques minutes plus tôt devant la fenêtre. Il jouait là un jeu dangereux, car la soirée arriverait à son terme et il devrait alors de nouveaux affronter ses démons.

Ni l’un ni l’autre ne se doutait que la mystérieuse Champenoise tenait la vie du jeune homme entre ses mains. Si elle l’avait su elle aurait sûrement fui, s’il l’avait su il n’aurait pas accepté de lui faire porter un tel fardeau. La providence est capable de créer des situations inattendues pour sauver une vie, ou la détruire. Sera-t-elle celle qui lui donnera la force de se battre et de survivre ? Pour le moment ils étaient tous les deux très loin de s’imaginer le destin tragique qui se profilait ; ils ne cherchaient qu’à vaincre ensemble les sentiments néfastes qui les rongeaient.

Il redressa la tête et posa ses yeux sur elle. A plusieurs reprises, il avait perçu peine et douleur sur son visage, il aurait voulu la réconforter mais il ne trouvait pas les mots ni les gestes. La simple présence de la jeune femme l’apaisait, il ne manquait pas grand-chose pour qu’il se sente parfaitement bien. Il hésita à se rapprocher d’elle, il l’avait vu fuir bien trop rapidement tout à l’heure et ne voulait pas commettre un nouvel impair.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Paisiblement assise elle attendit que Gabriel prenne place auprès d'elle...
Mais lorsqu'il mit une certaine distance entre eux elle ressentit un vide énorme ou plutôt un manque énorme.. Elle ne désirait qu'une chose, se blottir dans ses bras et ressentir la chaleur de son corps contre elle comme cela c'était produit lorsqu'ils avaient dansé dans les bras l'un de l'autre.
Elle était peut etre stupide mais.. malgré ce qu'elle avait dit, elle y croyait elle aux contes de fées car si les minutes magiques qu'elle avait passé contre lui perduraient des années alors ça en serai un..
Seulement cela tenait du rêve, de l'espoir inconscient qu'il avait éveillé en elle.

Malgré les bruit de fond de la salle de bal elle eu l'impression de se trouver dans un monastère... silencieux.. où tout le monde se tournerai vers elle si le son de sa voix osait briser ce silence. En même ils étaient seuls.. et si quelqu'un devait se tourner vers elle, ce serai lui.. mais que dire?
Ayant toujours été assez provocatrice et inaccessible au premiers abords avec un homme elle ne savait pas comment se comporter à visage découvert.. d'habitude seule les personnes qui étaient intimement proche d'elle la connaissait comme ça.

Le bras du jeune homme frôlant sa nuque, sa main disposée sur le dossier tout près de son visage, elle bascula sa tête en arrière déposa un baiser sur sa main.. ensuite, elle tourna sa tête de l'autre côté et le regarda fixement la joue posée sur l'avant-bras de son cavalier comme un oreiller. Du bout de son index elle s'amusa à dessiner des arabesques sur la partie haute du bras allongé devant ses yeux remontant ainsi jusqu'à l'épaule puis redescendant. Elle aimait le contact de sa peau.. et aurai voulut s'approcher d'avantage mais ayant assez peur de ce qu'il pouvait penser ou ressentir si ce fut différent de son désir à elle qu'elle avait d'être près de lui..

Donner tout ce qu'elle avait pour rendre heureux quelqu'un qu'elle aimerai ne lui faisait pas peur.. Mais elle voulait quitter ce duché qu'elle commençait vraiment a ne plus supporter pour aller vivre dans un coin paisible pour se reconstruire dans un lieu où les gens ne sortaient pas de moules préconçus.. Seulement voilà..lui avait des attaches inestimables en Champagne.. et il ne semblait pas d'avis de s'en séparer pour le moment..
Lorsqu'elle remarqua à quel point elle était en train de penser loin pour un homme qu'elle ne connaissait que depuis quelque heures elle voulut rire pour se détacher et fuir.. seulement si proche de lui et si absorbée par son regard et l'attention qu'il lui portait, elle ne pouvait fuir devant un tel bien être décidant de se poser les questions cruciales plus tard...

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Depuis qu’il s’était assis près d’elle, il désirait la serrer contre lui. Il frissonna encore quand ses lèvres se posèrent sur sa main. Se tournant vers lui, elle fit jouer ses doigts sur son bras. Il la regarda faire, un sourire se dessina petit à petit sur son visage. Plus il la contemplait, et plus il envisageait de voir plus loin qu’une simple soirée. Il avait envie d’avancer à ses côtés. Toutefois elle lui avait fait part de son désir de quitter la Champagne. Il n’était pas contre s’éloigner de ses racines, il y avait souvent songé, mais il n’avait jamais trouvé de bonnes raisons de partir alors qu’il y en avait toujours pour rester. Il se rendit compte qu’il anticipait déjà beaucoup, c’est une chose dont ils auraient peut-être à discuter, si l’envie de prolonger ce rêve était réciproque. Il réalisa qu’il devait vraiment être à son aise pour faire de tels projets. Un changement commençait à s’opérer en lui, l’espoir renaissait. L’heure n’était cependant pas aux questions, il voulait encore profiter de ce moment magique sans songer au lendemain.

Il gagna en assurance, l’envie était trop forte de sentir sa chaleur. Il se rapprocha d’elle avec précaution, maintenant son bras encerclait complètement ses épaules. Il avança son autre bras qu’il posa sur la hanche de la jeune femme, enserrant ainsi sa taille. Il se fit le plus doux possible, près à reculer si elle tentait de résister. Ses doigts commencèrent involontairement à caresser la taille de Vulya, comme si par ce geste il pouvait la réconforter. Il inclina la tête jusqu’à poser sa joue contre la sienne, il sentait sur son cou le souffle tiède de sa cavalière. Il aurait aimé qu’elle vienne se blottir plus confortablement contre lui, mais il se surprenait déjà d’oser une telle intimité avec une quasi étrangère. Il attendit donc de voir sa réaction et la laissa faire.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Vulya se sentait complètement nue dans les bras de cet homme qui était arrivé à un moment particulier de sa vie qui faisait que contrairement aux autres ils n'avait pas eu à subir un millier de refus avant de se voir accepté près d'elle.. Mais qu'est ce que ça faisait du bien de se laisser aller.
Toujours le buste tourné face à lui, se blottissant contre lui, elle passa ses jambes par dessus celles de Gabriel comme pour s'assoir sur ses genoux tout en gardant le fessier encore sur le cuire du canapé..
Elle posa une main sur celle qui enserrait sa taille puis, doucement la guida le long de son ventre, esquiva du mieux qu'elle pouvait sa poitrine et la disposa sur son coeur..
La tête réfugiée au creux du cou du jeune homme elle lui murmura:
Je ne sais trop ce que vous m'avez fait pour réussir à le réanimer mais.. félicitation il bat de milles feu grâce à vos soins...

Devant eux était disposée une table basse en bois de chêne vernis où un des valets avait abandonné un plateau surement lorsqu'il avait du prendre du service dans la pièce voisine. Se relevant légèrement, la brune aux cheveux couleur ébène s'avança pour attraper le dernier verre qui résidait sur le service en argenterie.. Elle se réinstalla contre lui le coeur léger tendant son verre vers lui en premier. Un sourire radieux et pour le moins comblé qu'elle n'arriva plus à cacher se dévoila sur son visage.

Sire, si vous voulez bien vous donner la peine de partager ce pauvre verre rescapé avec moi...

Elle ne ressentait plus aucune gêne envers lui ou peut être encore une infime once de timidité mais qui ne subsisterai pas bien longtemps. Elle allait avançait pas à pas vers cet homme à coeur ouvert lui laissant libre choix de l'attaquer ou de le protéger..
Toutes les bougies avaient vécurent leur dernier souffle.. L'on pouvait simplement percevoir la lumière astrale par les grandes fenêtres qui ornaient cette pièce ainsi que le cadre lumineux de la double-portes désormais close de la salle de bal. Elle se sentait si bien pelotonnée contre Gabriel qu'elle aurai pu se mettre à ronronner...

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Il la laissa guider sa main le long de son ventre en une douce caresse qu’il n’aurait osé de lui-même lui prodiguer. Quand elle plaqua la main du jeune homme sur sa gorge, il sentit les palpitations fiévreuses de son cœur. Il ferma les yeux quelques instants pour mieux ressentir chaque vibration émanant d’elle. Il avait l’impression que son propre cœur suivait le même rythme, il comprit alors que leurs sentiments, bien que jeunes et fragiles, étaient réciproques. Il savoura les mots tendres qu’elle lui susurra. Il avait ranimé son cœur. Cette pensée le réjouit et pourtant cela constituait un défi pour l’avenir. Il devrait tout faire pour que ce cœur offert ne s’éteigne pas à nouveau. Il s’était pris d’affection pour la jeune femme, affection qui ne demandait qu’à s’épanouir pour devenir plus, il était donc hors de question de la faire souffrir. Lui-même espérait qu’elle ne le ferait pas souffrir.

Elle se pencha pour saisir un verre posé à proximité, un tendre sourire barrait les lèvres du Champenois alors qu’il observait le ballet des cheveux de jais de la jeune femme chutant sur ses épaules. Elle revint se blottir contre lui, le sourire radieux qu’elle lui adressa fit fondre définitivement la glace qui emprisonnait son âme.

Toujours sans prononcer un mot, il tendit sa main libre et la posa sur celle de sa cavalière, enserrant par la même le pied du verre. Il l’attira doucement vers lèvres et déposa un baiser sur ses doigts graciles. Il porta ensuite la coupe à sa bouche et avala une gorgée de vin. Puis il fit le chemin inverse et cessa tout mouvement quand il fut à mi distance. Il la fixa droit dans les yeux, ceux-ci luisaient malgré la faible lueur qui éclairait la pièce.

Damoiselle, c’est un plaisir de partager cette coupe avec vous.

Il amena ensuite la coupe tout près de lèvres de Vulya.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Vulya confortablement assise contre le jeune homme, lui céda le verre. Lorsque celui ci le ramena sous ses yeux, elle leva legerement le verre en sa direction:

A notre rencontre...

Elle plongea le bout de ses lèvres dans cette boisson de premier choix à la robe rouge et en avala une moindre gorgée ayant déjà pas mal bu à cause de ses tristes pensées avant que Gabriel n'entre en scène.
Elle reposa le verre sur la table en pensant que si il désirait le récupérer il le ferai comme un grand mais pour le moment, elle s'approcha de l'oreille du jeune homme avant de lui poser une question assez délicate..
Je pars pour un long voyage la semaine qui vient et vu où j'habite je serai "forcée" de passer par Compiègne, ce qui entre nous m'arrange assez... ai je le droit de vous emmener avec moi?

C'est assez anxieuse et inquiète qu'elle attendit le réponse de Gabriel..
Elle aurai aimé attendre un peu avant de lui demander cela mais elle partait d'ici environ 5 jours en il n'était pas prévu qu'elle repasse en Champagne avant des décennies.. même si il était certains que pour lui elle aurai fait une exception.
La soirée avait déjà pas mal avancée.. elle déposa sa tête contre son épaule. Légèrement fatiguée elle se laissa bercer par la douceur de cet homme.. cet homme avec qui elle voulait de tout son coeur vivre une histoire belle et éternelle..
Elle commençait déjà à s'accoutumer au parfum du jeune homme qui l'enivrait et qui, à l'avenir deviendrai certainement une odeur qui lui ferai se sentir en sécurité, dans les bras d'une personne en qui elle aurai une confiance aveugle en plus de l'amour infini qu'elle lui porterai et qui fut déjà naissant au plus profond de son coeur..

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

La question était assez inattendue, il n’aurait jamais imaginé qu’il plaisait à ce point à la jeune femme. Gabriel avait toujours été raisonnable, il avait rarement pris de décisions à la légère, et jamais aucune sur un coup de tête. Mais à bien y regarder, cela ne lui avait pas pour autant réussi. Au contraire, il avait toujours été patient, parfois docile, et il n’avait récolté que frustration et douleur. Il avait été prêt à tout pour une femme qui n’avait quasiment rien voulu prendre de ce qu’il lui offrait, alors que celle-ci semblait prête à le posséder et à se donner corps et âme. Au diable la tempérance ! Le temps était venu de vivre intensément, d’aimer passionnément.

Il était sûr de sa réponse mais il ne la donna pas tout de suite, du moins pas de vive voix. Il serra Vulya un peu plus fort contre lui puis il déposa sur son front un baiser qui sonnait comme un oui.*Oui, enlevez-moi belle inconnue ; oui emmenez-moi !*

Il se laissa envahir par la chaleur de la jeune femme, c’est d’une voix suave qu’il prononça son prénom à deux reprises, simplement pour le plaisir de le sentir glisser sur sa langue.

Vulya … Vulya …

Il effleura tendrement la joue de sa cavalière d’un soir - et peut-être compagne d’une vie - du bout des lèvres, puis il lui murmura au creux de l’oreille :

Vous en avez le droit … j’en ai envie.

Quiconque le connaissait savait que sa parole était sacrée ; ses mots, consciencieusement choisis, avaient valeur d’engagement indéfectible. Il lui restait à expliquer un tel choix à sa marraine.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

La voix séraphique de cet homme vint éveiller en elle un désir profond de câlineries, de caresses, d'amour pur et sincère simplement.
Il l'avait particulièrement chamboulé, son affabilité avait percé la jeune femme en plein jour, ou plutôt en pleine nuit. Tel fut le soulagement qu'éprouva Vulya quand Gabriel consentit à se sauver avec elle et qui plus est avec envie.. Tout de même n'ayant pas pour habitude de laisser entrevoir ses émotions, elle les lui communiqua à travers un regard languissant qu'elle lui adressa spontanément.
Il était certain qu'elle lui laisserai le temps de se retourner d'une décision si impromptu, de se parer à s'envoler vers de nouvelles horizons et de saluer ses amis qu'ils reviendraient certainement voir.

Etant constamment en mouvement, beaucoup d'hommes avaient croisé sa route ne demandant qu'à la suivre dans ses périples sempiternels. Cette fois ci, tout serai différent.. Elle partirai avec lui et Z@bor@ trouver un coin paradisiaque où trouver refuge, bien qu'elle ne croyait nullement à la perfection de ce monde.. De toute manière, la présence de cet homme qui venait de faire chavirer son coeur sera amplement suffisante à transformer sa vie en conte de fée.. du moins elle l'espérait fortement..

Le silence régnait en maître dans la pièce à se sentir épiée du moindre geste par les murs mais cela lui importait peu. Ayant été subjuguée par leurs pas de danse, la tentation de se laisser bercer par une envie profonde se faisait ressentir mais elle n'osait se risquer à brusquer cette rencontre de peur qu'il ne fuit.. S'aventurerait-elle à ce jeu dangereux?
Non, elle avait bien trop peur de le perdre. Subrepticement, elle hasarda une approche des plus délicate, laissant glisser agréablement l'extrémité de ses lèvres le long du cou de son cavalier, remontant vers le lobe de l'oreille, parcourant sa joue en direction de sa bouche s'y arrêtant en coin comme pour attendre l'approbation du jeune homme.. elle avait osé!

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Ce regard, encore ce regard, si fascinant, il ne pouvait s’en défaire. Après avoir donné sa réponse, il y décela un sentiment inédit, une sorte de soulagement ; la jeune femme était prête à s’abandonner dans ses bras. Une sensation de bien-être profond s’empara de Gabriel, il n’y avait plus de contrainte, plus de limite, il comprit qu’il pourrait laisser libre cours à sa passion naissante.

L’obscurité dans laquelle était plongée la pièce formait comme un bouclier qui les isolait du reste du monde. Toute son attention était braquée sur la jeune femme, Gabriel n’entendait plus les rires et les notes étouffés provenant de la salle de bal, il oublia même où il se trouvait, ce qui comptait par-dessus tout était qu’elle fut dans ses bras.

Une ardeur soudaine le gagna quand il sentit les lèvres de Vulya parcourir sa peau. Puisqu’il n’y avait plus de contrainte, l’étincelle qui jusqu’à maintenant survivait difficilement au fond de lui pouvait s’enflammer. Un désir inavouable s’éveilla brusquement, mais sa nature douce repris le dessus. Quand le vol des lèvres de sa belle cavalière se suspendit au-dessus des siennes, il ne put résister, il aurait eu tort de résister. Il déposa sur ses lèvres un baiser soyeux, goûtant avec tendresse la saveur exquise de la jeune femme. Ses mains caressèrent le dos de Vulya, glissèrent doucement jusqu’au creux de ses reins puis se posèrent sur sa taille. Sans cesser de l’embrasser, il la rapprocha de lui, de sorte qu’elle fut complètement assise sur ses cuisses. Le baiser se fit plus intense.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Ses yeux se fermèrent pour mieux ressentir la caresse sensuelle des deux êtres. De tous les contacts qu'elle avait pu avoir avec cet homme au cours de cette merveilleuse soirée, celui ci fut le plus magique de tous. Cette sensation d'abandon, de partage, et d'union qui la submergeant était insensé si l'on connaissait la vitesse à laquelle cela c'était produit. Aucun mot ne fut prononcé mais les agissements des deux tourtereaux en disait long sur leur attirance et intérêt mutuels.
Ses lèvres glissèrent entre les siennes avec délice le bout de leur langue venant se taquiner..

Ce baiser sensationnel prenant fin, elle pu à nouveau l'admirer. Accompagné d'un regard aimant, elle fit glisser les cheveux de Gabriel derrière son oreille. Ceux là semblaient dissimuler une marque indélébile, alors elle lui dégagea le visage pour le contempler entièrement. N'avait jamais vu une plaie de telle origine et de telle ampleur, son premier réflexe fut de froncer les sourcils en serrant les dents de colère.. Quelqu'un ou quelque chose avait indéniablement fait souffrir celui qu'elle voulait préserver de toutes douleurs.. Seulement voilà, elle pouvait assurer cela à l'avenir mais ne pouvait pas changer son passé. D'une main timide, elle parcouru les sillons créés par la blessure voulant ressentir ce qu'il avait pu endurer.. comme si cela était possible.. qu'elle naïveté!

Ca te fait encore mal..?

Elle aurai aimé que le baiser passionné qu'elle déposa ensuite sur sa joue puisse pulvériser toutes les souffrances qu'il avait pu endurer jusqu'à présent mais, elle n'était pas dupe, et savait pertinemment que cela ressortissait de l'illusion.
Elle s'éclipsa de ses bras bien douillets puis, le prenant par la main, l'attira vers elle tout en se déplaçant. L'embrassade qu'elle avait échangé avec Gabriel la faisait bouillonner de l'intérieur elle avait besoin d'air . Elle plaça son visage dans l'embrasure de la fenêtre qu'elle venait d'ouvrir. La caresse du vent frais sur sa peau lui donnait un sentiment le légèreté extrême. Avec l'aide de Gabriel elle grimpa sur le rebord pour mieux admirer les étoiles mais sa cheville glissa malencontreusement...

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Vulya mit fin au baiser dont il aurait voulu qu’il dure éternellement. Elle repoussa une mèche des cheveux du jeune homme pour mieux observer son visage. Il vit les traits de la jeune femme se crisper, il prit cela pour du dégoût. Pendant quelques secondes cela le blessa ; grâce à elle il avait oublié qu’il était défiguré, il ne voulait pas que tout s’effondre à cause de cette brûlure. Puis elle se fit douceur, parcourant du bout des doigts sa chair meurtrie. Elle posa une question qui semblait montrer qu’elle tenait à lui, elle la ponctua d’un tendre baiser. Cela le rassura.

Parfois, de très désagréables démangeaisons parcouraient sa joue, sa peau le tirait ; cependant il avait fini par s’habituer à ces crises courtes et intenses. Finalement ce n’était pas cela le pire, il se sentait bien plus mal quand toute sensation disparaissait ; il avait l’impression que la moitié de son visage était morte et cela l’emplissait d’effroi, mais cela finissait toujours par revenir. Après qu’elle l’eut embrassé, il lui répondit.

Non ma belle, je n’ai plus mal.

Comprendrait-t-elle qu’il ne parlait pas de cette brûlure mais d’une autre blessure bien plus profonde ? Peu importe, il lui ferait comprendre un jour ce qu’elle représentait. Quand elle le prit par la main pour l’attirer vers une fenêtre, il se laissa mener sans résister. Il eut un sourire quand elle lui demanda de l’aide pour monter sur le rebord de la fenêtre. Quelle idée étrange, comme cela lui plaisait ! Il lui offrit donc son bras pour qu’elle prenne appui.

S’il avait su ce qui allait arriver, il l’aurait gardé bien blotti contre lui au lieu de l’aider à grimper. Car le pied de la jeune femme se déroba et elle bascula dans le vide. Gabriel eut le reflexe de la retenir … enfin retenir, c’est vite dit ; elle était là, suspendue dans le vide, et lui la tenait tant bien que mal par les poignets. Elle était plus lourde qu’elle en avait l’air la bougresse, il devra mieux surveiller la consommation de petits fours la prochaine fois. Les efforts de Gabriel pour la hisser jusqu’à lui furent anéantis par un craquement, les manches de la robe de Vulya se déchiraient un peu plus à chaque mouvement. Alors qu’il la regardait dans les yeux, il voyait déjà arriver l’inexorable chute.

Quelques instants plus tard, il ne tenait plus que deux misérables pans de tissu dans le creux de ses mains. A ses oreilles parvinrent les cris de sa belle, bientôt suivit d’un bruit fracassant d’éclaboussures. Il se pencha par-dessus la fenêtre et aperçut une forme blanche au centre d’ondulations qui se propageaient à la surface de l’eau d’un bassin. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, Gabriel traversa la pièce, dévala les escaliers de la demeure d’Appérault, puis cavala à travers les jardins jusqu’au lieu du drame.

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Vulya légèrement paniquée tenta de s'agripper à Gabriel mais apparemment il n'avait plus sa force d'antan car l'ossature de la jeune femme étant plutôt dense suffit à lui faire lâcher prise.
Elle sentit quelque poils s'arracher des avants-bras de son cavalier avant que son corps ne se fasse emporter dans une chute phénoménale qui lui sembla interminable.
Cette sensation de tomber dans un vide infini, ne ressentant uniquement les battements de son coeur qui s'emballait, l'effraya.
Etant très près du mur elle s'écorcha tout le bras gauche qui fut le dernier à s'échapper. Vulya atterrit sur les fesses en plein milieu d'un bassin vaseux. Essayant au mieux de se relever ses pieds glissèrent sans arrêt sur le sol visqueux. Elle fini par s'agripper sur le rebord et au moment où elle allait se hisser hors de l'eau, elle remarqua que sa belle robe blanche, ou du moins ce qu'il en restait, avait viré au transparent.. Cela ne la gênait guère d'avoir une poitrine qui pointe et un haut qui lui moulait le corps mais elle ne s'attendait pas à voir Gabriel accourir vers elle si vite..
La lune était quasi complète et, à son grand désespoir, on pouvait parfaitement la voir bien que la nuit fut déjà très avancée. Malgré la froideur de l'eau verdâtre, elle ne pouvait pas se résoudre a se montrer a moitié nue devant un homme qu'elle venait juste de rencontrer.

Celui ci arriva près d'elle mais, sachant très bien qu'il ne le ferai pas de lui même, lui ordonna de se retourner et de ne pas faire semblant!
Elle sortit de l'eau, se cacha derrière un buisson en se prenant les pieds dans des ronces et manqua de faire un arrêt cardiaque lorsqu'une grenouille vint croasser derrière elle. Alors qu'elle était déjà pétrifiée par le froid, un léger vent la tétanisa sur place.
Gelée jusqu'aux os, avec la chair de poules et les poils hérissés elle grelottait dans son coin esperant se faire oublier de Gabriel pour qu'elle puisse fuir et trouver un lieu où se réchauffer. Il était certains qu'elle rêvait de se blottir contre lui pour cela mais avec la honte qu'elle venait de se payer.. autant rester cachée!
Son bras lui picotait.. il valait mieux qu'elle le désinfecte le plus rapidement possible. De plus elle avait peine a marcher s'étant foulée la cheville en tombant de la fenêtre. Autant le dire.. elle avait vraiment pas envisagé une telle fin de soirée.

Visiteur Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 24/03/2009

Gabriel se pencha vers la jeune femme pour l’aider à sortir, mais elle le tança vivement et il dut se résoudre à la laisser se débrouiller. C’est seulement quand elle lui dit de se retourner sans tricher qu’il comprit ce qui la gênait. Un petit sourire barra son visage, il était si inquiet pour elle qu’il n’en avait même pas profité pour évaluer un peu la marchandise. Il respecta le souhait de Vulya et ne tenta même pas un petit coup d’œil par-dessus son épaule. Ce qui l’importait était de savoir qu’elle semblait en être sortie indemne.

Il se retint de rire à plusieurs reprises tant elle semblait avoir de difficultés à sortir du bassin. Il se demandait encore comment il devait agir puisqu’elle l’avait envoyé paître. Il l’entendait maintenant évoluer sur le gazon derrière lui, puis il perçut le bruissement des feuilles, il devina qu’elle avait choisi un buisson pour préserver sa pudeur. Certes ils se connaissaient depuis peu de temps mais il pensait qu’il s’était passé quelque chose de magique entre eux ; même s’il comprenait la gêne de sa cavalière, il aurait aimé qu’elle cherche son soutien plutôt que la protection d’une grenouille et d’un buisson touffu.

Cachée derrière son taillis, elle grelotait, c’est du moins ce qu’il lui semblait. Il se retourna et dégrafait son pourpoint bleu tout en avançant à pas comptés vers le lieu où elle s’était réfugiée. Il se retrouva en chemise d’un côté du buisson et elle, vêtue d’une robe déchirée et quasiment transparente, était planté de l’autre côté.

Si vous permettez que j’approche, je pourrais vous tendre ceci. Il secoua son pourpoint en espérant qu’elle le voit. Je vous promets de ne pas regarder.

Sentant la morsure glaciale du vent sur sa peau, il imaginait ce qu’elle devait ressentir. Il attendit sa réponse

Visiteur Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 06/04/2009

Elle resta une bonne dizaine de minutes à tenter de chercher une solution à son malheur mais n'en trouva point. Malgré son piteux état, elle n'avait nullement la réelle envie d'abandonner Gabriel. Deux solutions s'offraient à elle: retourner chez elle et passer la soirée à se lamenter dans les bras de Z@bor@ et regretter pour longtemps d'avoir si vite abrégé la soirée avec Gabriel ou bien, retourner près de lui et réussir à y oublier ses petites égratignures tellement elle s'y sentait bien.
Après tout il avait déjà accomplit une tâche bien plus difficile en lui faisant oublier, le temps d'une soirée, le vide et la douleur qui habitait son âme meurtrit par la désillusion de l'amour alors, à quoi bon s'éloigner de lui à contre-coeur. A ses côtés était sur terre, indubitablement, le lieu qu'elle souhaitait le plus occuper dans l'immédiat, et dans les milliers d'années à venir également.

Elle cessa immédiatement de réfléchir lorsqu'elle prit conscience de cela, attrapa le veston que brandissait Gabriel sous ses yeux, et sortit de sa cachette quelque peu broussailleuse. Elle avait l'impression de marcher sur l'eau tant ses bottes furent inondées et de ce fait, la démarche qu'elle amorça pour s'approcher de Gabriel fut un tantinet ridicule. Le pourpoint du jeune homme gagna les épaules de la belle et d'une main tremblante elle le tint à l'avant pour le maintenir fermé.
Vulya à présent face à Gabriel releva la tête exprimant une petite mine désolée..
Elle pensa: "tout ça pour regarder des étoiles.. pfff j'aurai mieux faire de descendre directement dans les jardins cela m'aurai évité une telle posture".

Ayant rejoint un gazon qui semblait sec et entretenu, elle entreprit d'ôter ses chausses afin de sentir la verdure lui chatouiller la plante des pieds.. ce qu'elle fit.
Seulement voilà, le vent soufflait toujours et il ne lui fallut pas moins de 5 minutes pour se mettre à éternuer. Les gouttes d'eau sur ses bras avaient séchées, son visage aussi, et le vêtement que lui avait prêté Gabriel lui permettrai de se blottir contre lui sans avoir a le mouiller. Elle démoula sa robe de ses jambes car celle ci l'empêchait d'avancer et de plus cela dissimulait la transparence. Elle posa un pied devant l'autre sur l'herbe, comme une petite fille s'amusant à marcher sur une ligne droite, jusqu'à se trouver dans ses bras, lui adressant un sourire plein de malice.